dimanche 3 août 2008

Vague d'arrestations en France contre la gauche turque

Jusqu'à maintenant, la France apparaissait plutôt comme une terre "DHKC-friendly". Bien sûr, ceci est à prendre avec des pincettes et n'est relatif qu'à ce qui se passe ailleurs en Europe. Mais, tout de même : fête de l'huma avec stand DHKC, et ce en dépit des multiples pressions de toutes parts, concerts et manifestations avec nom, drapeaux et slogans du mouvement bien en vue, etc... Depuis de nombreuses années, les sympathisants, nombreux en France, n'ennuyaient personne et personne ne les ennuyait.

Il semble que cet état de fait soit en train de changer à grands coups de politique sarkozyste. Harmonisation européenne ? Il y a sans doute de ça. Volonté d'adoucir les relations diplomatiques franco-turques suite au blocage sur la question de l'adhésion ? C'est probable. Quoiqu'il en soit, dans pareille situation, le choix d'instruire ou de poursuivre sur tel ou tel dossier n'est jamais politiquement neutre.

Ainsi donc, il y a deux mois, une série de perquisitions ont été menées au domicile de plusieurs membres de l'Association anatolienne de culture et de solidarité située à Paris. Cette association est issue de la gauche turque proche de la sphère Dev Sol. Plusieurs inculpations du chef d'appartenance à une organisation terroriste ont été lancées et certaines personnes sont toujours en détention provisoire, en attente de leur procès. L'intervention lourde de la police avait été rapportée par Halkın Sesi.

Nezif Eski, membre de l'association et désormais sous contrôle judiciaire, a écrit une lettre dans laquelle il relate en détail ce qu'il lui est arrivé en juin dernier. Il a fait aussi parvenir une courte biographie qui contraste avec l'étiquette de criminel que les autorités françaises tentent de lui coller aujourd'hui.
Il semblerait aussi que des questions aient été posées directement en rapport avec la procédure judiciaire ayant court en Belgique. De plus, l'intervention de la police française à l'encontre de cette association s'est déroulée à peine un jour avant le verdict de la cassation à Bruxelles qui a ouvert la voie à un quatrième procès contre des sympathisants du DHKC. Cette opération française et les inculpations qui en ont découlé induisent l'ouverture de deux nouveaux procès simultanément : l'un en Belgique et l'autre en France. Comme cela devient coutumier dans ce genre d'affaire, la seule chose que l'on reproche aux inculpés relèverait du « crime associatif » et de la pénalisation de « l'appartenance à ».

Affaires à suivre...

1/2KL

11 commentaires:

OZGUR a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
OZGUR a dit…

Sous contrôle judiciaire nezif ESKI, à été arrêté le mardi 19 aôut 2008 à 20H00 dans son lieu de travail alors qu'il était seul à travailler dans le bar.
8à 10 policiers sont venus le menotter en vue de l'arrêter suite à un mandat d'arrêt à son encontre pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire.
Les policiers ont quand même pris la peine de mettre dehors les quelques clients du bar et de fermer le bar pour le transférer directement à paris en vue d'être déferré devant le parquet puis écroué dans une maison d'arrêt.
Ainsi Ozgur OZBEY qui, lui non plus n'avait respecté le contrôle judiciaire à été incarcére au même titre.
Le gouvernement Français fait quelque chose d'excellent(à prendre avec ironie), ce gouvernement est moitié "loukoum" moitié "kebab"!!
Le président Sarkosy ne veut pas de la Turquie dans l'EU par contre il fait plaisir à la turquie et ce juste pour avoir l'air de dire"Moi la Turquie j'adore(pas dans l'UE) c'est pour cette raison que je fais la misère aux gauchistes turc comme vous le gouvernement turc vous le faite chez vous, alors vous voyez, moi Sarkosy je fais en sorte que vous les turcs m'aimiez.

Et que dire de ces gauchistes turcs qui sont et qui vivent dans l'UE parce que le gouvernement turc ne les accepte pas en tant que turcs, et oui pour être un turc il faut être nationaliste sinon vous n'êtes pas turc.

En France Jean Marie LE PEN(Front National) à un slogan très parleur"France aux Français" sauf que celui ci est employé que par rapport à son partie alors qu'en Turquie vous levez la tête vous voyez ecrit"la turquie est aux turcs" en même temps que vous lisez les journaux quotidiens vous ne pouvez eviter les "la turquie est aux turcs". en Turquie il y des laz, des arabes, des kurdes...
Alors où est le MALAISE?

OZGUR a dit…

OU EST LE MALAISE????
Je vais essayer d'éclairer au maximum de mes connaisances cette abération politico-"amicale" de la France et la Turquie.

Je bois un café dans une association turque basée à Blois, et j'entends parler deux nationalistes turques agréablement surpris par le gouvernement Français au regard de la guerre mené soit disant sur les terroristes alors que tout le monde sait politique.
L'un dit au second:
As-tu entendu la vague d'arrestation de ces cons de terroristes en France par la police?
Le second:
Oui,je l'ai appris par Hurriyet(journal quotidien turque, vous savez celui ou il y a "turquie aux turques".
Le premier lui pose alors une question:
Mais dis moi, depuis quand la France fait plaisir à la Turquie?
Le second:
Ba peut être que la France a compris que la Turquie doit entrer dans l'UE!!
Je n'ai pu m'empêcher de rentrer dans la conversation en leur disant tout simplement:
Arrêter de croire ce qu'il essaient de vous faire croire les gars, la Turquie ne rentrera jamais dans l'UE, puis je suis parti.

A ce moment précis vous avez pleins de choses qui vous passent par dessus votre tête, vous pensez, vous résonnez, vous vous vous posez des questions...

Il y un nationaliste turque qui est partie en Turquie avec sa propre voiture, il est partie à Trabzon(Trébisonde) la où le nationalisme est à plein régime.
Au retour de ces vacances il fait part de sa mésaventure.
Il lui ont cassé sa voiture, et vous savez pourquoi?
Tout simplement sur sa voiture, il y avait un énorme autocollant sur sa lunette arrière:la lune et l'étoile(qui est le drapeau de la turquie)en dessous une écriture, pardon plutôt un slogan" soit tu l'aimes soit tu la quitte", Et bien, vu que lui il aime la Turquie, mais vu qu'en même temps il l'a quitté pour travailler ou alors peut être si l'on prend l'idéologie du MHP(extême droite) reconquérir les pays que l'empire ottoman avait conquis,et bé ça ne passe pas aux "vrais", "purs" "durs" nationalistes qui vivent en Turquie.

Après tout, ils ont raison ces nationalistes vivant en turquie, pourquoi être dans la contradiction.
T'aimes la Turquie tu peux mourrir pour la Turquie mais en même temps tu n'est pas en Turquie.

Je conclus tout simplement:
J'aime la Turquie mais je ne peux mourir pour la Turquie, Je vis en France, je suis né en France, je suis français, je n'oublierais jamais mes origines mes racines ma double pardon ma triple culture(arabe, turc français, mes langues(arabes turc français), c'est grand
iose ces richesse, n'est-ce pas?
La Turquie n'accepte pas mes origines!!! Je suis condamné à rester Turc du moins de nos jours la France aussi fait en sorte que je reste turc, et oui la France aide la Turquie.
PS: je vous conseille un livre de Jean Christophe GRANGE le titre : l'empire des loups. Vous jugerez de vous même.

1/2KL a dit…

Merci d'apporter des nouvelles plus fraîches à ce propos.

C'est effectivement très triste ce qui arrive.

Un kémaliste classique n'a rien à envier à un partisan du FN, bien au contraire. On retrouve la même rhétorique, les tabous en moins.

Malheureusement, quand on observe la tolérance des opinions nationalistes turques en Europe dans les milieux politiques dits progressistes, on se dit que l'état des lieux n'est pas sur le point de changer.

OZGUR a dit…

Pour mieux comprendre certaines choses voici ce qu'est le MHP(source wikipédia)

Les Loups Gris (Bozkurtlar en turc) est le nom des militants des Ülkü Ocakları (« Foyers idéalistes »), mouvement d'extrême droite turc ultranationaliste.

L’Idéalisme (Ülkücülük en turc), idéologie développée par Alpaslan Türkeş, fondateur du parti du MHP (Parti de l'Action nationaliste), est un nationalisme pan-turc.

Ils sont accusés d’actions violentes, notamment contre la Gauche, l'extrême Gauche et les minorités ethniques et religieuses dans les années 1970, avant le coup d’État de 1980, dans un contexte d'anomie sociale et politique résultant en grande partie des dynamiques externes. En effet la Turquie a joué le rôle d'avant-garde du camp occidental durant la guerre froide ; des luttes d'influences se sont ainsi essentiellement manifestés à l'intérieur du pays durant les trois dernières décennies de la guerre froide. Ils ont eu beaucoup de liens avec la mafia turque connue pour son engagement politique en leur faveur. Néanmoins, le nouveau leader du parti, l'académicien Devlet Bahçeli, prendra des mesures dans le but de redorer l'image du parti, en interdisant à ces militants de prendre part dans des actions violentes et de répondre aux provocations des anarchistes, des militants pro-kurdes, etc.

Il y a eu dans les années 1990 une scission majeure dans le mouvement, les ultranationalistes religieux créant leur propre mouvement Alperen Ocakları sous la houlette de leur nouveau parti de tendance plutôt islamo-nationaliste Büyük Birlik Partisi ou BBP (« Parti de la grande unité »), affirmant que le mouvement d'Alpaslan Türkeş était bien trop laïc, loin des préoccupations des gens de la mosquée et qu'il s'était écarté de son idéologie originelle. Cette scission corrobore ainsi le glissement vers le centre droit du MHP qui essaie de s'adapter d'une manière pragmatique au nouvel environnement socio-politique turc.[réf. nécessaire]

Les Loups Gris auraient également des liens dans des pays et des régions turcophones, surtout en Azerbaïdjan, dans les pays d'Asie Centrale, et aussi avec les Turcs des Balkans et du Caucase afin de faire la propagande de l'idéologie pan-turque, mais aussi afin de montrer leur solidarité avec les mouvements nationalistes d'autres peuples qu'ils considèrent comme frères (Tchétchènes, Bosniaques, Albanais)

De plus voici un exemple parmi d'autres mais celui-ci vaut le détour: c'est long mais excellent comme sujet, une vieille histoire que les autorités turques regrettent mais qui aujourd'hui en prenne expérience, et oui maintenant ils essaient d'être le plus discret possible...??

Un accident de la circulation survenu le 4 novembre à Susurluk, sur la route d'Izmir-Istanbul a jeté une lumière crue sur la forte imbrication entre la mafia, la police, une partie de l'État et la classe politique. La Mercèdes SEL du député Sedat Bucak, du parti de Mme. Çiller, circulant à 200 km à l'heure est allée s'écraser violemment contre un camion qui la précédait. Bilan: 3 morts et un blessé, le député Bucak. Les 3 morts sont un important chef de police, Hüseyin Kocadag, ex-directeur général-adjoint de la sûreté générale d'Istanbul, directeur de l'académie de police d'Istanbul, une jeune femme et un chef très recherché par Interpol de la mafia d'extrême droite, Abdullah Çatli et sa maîtresse. A. Çatli. fut, en 1978, vice-président des Foyers de l'idéal (mouvement de jeunesse du Colonel Turkes) a été jugé par contumace pour le massacre à Ankara de 7 membres du Parti ouvrier de Turquie (POT). Passible de la peine de mort pour ce crime, il est également recherché pour son rôle dans l'assassinat du journaliste libéral Abdi Ipekçi et pour l'organisation de l'évasion de prison et la fuite en Europe de Mehmet Ali Agca, poursuivi pour le meurtre du journaliste et qui attentera plus tard à la vie du Pape. Il est également poursuivi par la justice helvétique pour trafic de drogue. Au moment de l'accident, il était porteur d'une carte de "chef de police" au nom de Mehmet Özbay et d'un vrai passeport vert de service réservé aux hauts fonctionnaires de l'État et dispensé, comme les passeports diplomatiques, de visa. Les enquêteurs ont trouvé dans la voiture accidentée un véritable arsenal: 5 revolvers de gros calibre, 2 mitraillettes et 2 silencieuses et des munitions en abondance. Selon les quotidiens Hürriyet et Milliyet du 5 novembre qui donnent tous ces détails, on a également trouvé dans la Mercèdes un laissez-passer spécial et une plaque d'immatriculation au nom de M. Gurkan, vice-président de l'Assemblée nationale turque, ainsi qu'une mallette blanche bourrée de billets récupérée par des agents dépêchés d'Ankara.

Les deux autres protagonistes de cette affaire sont également des personnages très influents. Le commissaire H. Kocadag, qui conduisait la voiture, avait beaucoup fait parler de lui lorsqu'il était l'adjoint de Necdet Menzir, le tout puissant chef de la police d'Istanbul et l'un des personnages-clé des relations entre la mafia et la police turque. Impliqué dans la répression meurtrière des manifestions populaires dans le quartier Gazi d'Istanbul, en mars 1995, et dénoncé par gros bonnet de la drogue , Alaettin Çakici, il avait été muté à la direction de l'académie de police.

Quant au député Sedat Bucak, il incarne les pires dérives du pouvoir turc au Kurdistan. Chef d'une tribu nombreuse mais pauvre dans le district de Siverek, cet homme s'est vu confier par l'État la mission d'assurer l'ordre et la sécurité dans toute la plaine située entre Diyarbakir et Urfa. Dirigeant une véritable armée privée d'un millier d'hommes, équipés et financés par l'État, il fait la loi dans sa région, menaçant, faisant enlever et disparaître tous ceux qu'il considère comme "dangereux pour la sécurité de l'État" ou simplement pour ses propres intérêts. Ce seigneur de la guerre a bâti en quelques années une fortune considérable grâce au racket, aux contrats juteux avec l'État et au trafic de drogue. Au cours des derniers mois ce député très spécial, qui fut aussi l'un des principaux témoins à charge dans le procès de Leyla Zana et de ses amis, cherchait à placer une partie de sa fortune dans les sites touristiques de la côte égéenne, notamment autour de Kusadasi et d'Izmir. Selon le quotidien Hurriyet du 6 novembre, Bucak et ses deux acolytes s'étaient rendus à Izmir pour négocier la reprise de la chaîne de salles de jeux Emperyal, dont le propriétaire fut récemment assassiné. Le chef mafieux A. Çatli, qui aurait servi d'intermédiaire pour cette transaction devait toucher une commission de 3 millions de dollars et regagner, grâce à son passeport vert, l'Europe. Le commissaire Kocadag servait d'arbitre en attendant de prendre sa retraite anticipée et d'être nommé directeur de la chaîne Emperyal dont le chiffre d'affaires dépasserait trois milliards de dollars par an et qui serait l'un des canaux principaux utilisés pour le blanchiment de l'argent sale en Turquie. Plusieurs commentateurs affirment que le député Bucak réalisait cette transaction pour le compte d'Ozer Çiller, l'époux affairiste de Mme. Çiller.

Le quotidien Hurriyet du 5 novembre, dans un article intitulé "L'État savait ces relations sales" révèle à ses lecteurs un rapport du MIT (service des renseignements turcs) relevant les agissements récents du chef mafiosi A. Çatli. On y apprend ainsi que ce dernier a rencontré, le 24 août 1996, à l'hôtel Sheraton d'Ankara "Une délégation du Brunei" qu'il avait, le 25 mai dernier, organisé l'enlèvement du propriétaire d'une chaîne de télévision locale, Yaprak TV, séquestré celui-ci dans une maison appartenant au député Bucak avant de le faire libérer contre le paiement d'une rançon de 4 millions de deutsche marks. Ce rapport contient même un relevé des appels téléphoniques de Çatli à ses amis de la police et au personnel politique. Le MIT justifie son inaction par les "hautes protections policières d'A. Çatli porteur d'une carte d'identité de police et d'un passeport de service au nom de Mehmet Ozbay ainsi que de plusieurs autres identités" La conclusion du rapport du MIT est éclairante: "La Direction générale de la Sûreté a formé une équipe criminelle spéciale, en apparence pour des activités contre le PKK et Dev-Sol. Ce groupe qui se livre à des crimes comme menaces, confiscation des biens d'autrui, racket, trafic de stupéfiants et meurtres, est généralement formé d'anciens ülkücü (membres des Foyers de l'idéal d'extrême droite) (..) La Direction générale de la Sûreté leur a donné des cartes d'identité de police et des "passeports verts". Le groupe en question, sous l'apparence d'activités contre les terroristes se déplacent entre l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Hongrie et l'Azerbaïdjan et fait du trafic de drogue. Des policiers du Bureau des opérations spéciales de la Direction Générale de la Sûreté collaborent avec ce groupe et assurent leur sécurité". Le rapport donne l'identité des 6 membres les plus en vue de ce groupe.

Ce que ce rapport ne dit pas c'est que "cette équipe" n'est pas le seul groupe formé de mafiosis et de policiers qui, sous le couvert commode de lutte contre le terrorisme sévissent en Turquie. Rien qu'au cours de l'année 1996 une demi-douzaine de ces groupes ont, à l'occasion de meurtres et de règlements de comptes défrayé la chronique. Ainsi le gang de Yuksekova, formé de policiers d'équipes spéciales de protecteurs de villages et d'officiers de la gendarmerie est impliqué dans 16 meurtres, des rapts contre rançon, d'extorsion de fonds et de trafic de drogue. Opérant dans la Province de Hakkari, à la jonction des frontières turc-irano-irakienne, ce gang est allé jusqu'à transporter carrément dans des chars de l'armée d'importantes quantités d'héroïne venant d'Iran. Le gang des Soylemez, formé de 7 officiers, 5 policiers et 11 criminels de droit commun a connu une certaine publicité il y a 2 mois à l'occasion d'une série de meurtres dans l'Ouest du pays et en raison de sa rivalité avec les hommes du député Bucak. Des groupes similaires formés généralement d'une trentaine de membres ont été identifiés à Ankara, Adana, Kocaeli et Kiziltepe.

Pour Bulent Ecevit, président du Parti de la Gauche démocratique, le constat est sans appel: "L'État est livré aux organisations criminelles; des fonctionnaires occupant des postes sensibles au sein des forces de sécurité travaillent main dans la main avec ces organisations criminelles et la mafia au point où même les avertissements des services des renseignements de l'État sont ignorés" (Milliyet du 6 novembre). Deniz Baykal, chef du CHP, parle lui d'un "État spécial au sein de l'État qui pourrit et tel un cancer anéantit l'État". Il s'étonne du silence du ministre de l'Intérieur et se prépare à déposer une motion de censure sur cette affaire. De son côté, Dogu Perinçek, président du Parti ouvrier, qui avait le premier, dans le numéro du 22 septembre de sa revue Aydinlik, révélé des extraits du rapport du MIT sur la coopération police-mafia a indiqué dans une conférence de presse donnée le 7 novembre que: "ces groupes criminels reçoivent leurs ordres directement du ministre de l'Intérieur Mehmet Agar et qu'ils sont sur le plan opérationnel dirigé par Korkut Eken, conseiller du directeur général de la Sûreté nationale". Selon lui "le député Bucak est le bras droit de Mme. Çiller pour les basses besognes et le commissaire Kocadag, qui dispose d'une fortune de 100 millions de dollars, est le bras droit de ministre de l'Intérieur M. Agar. Mme. Çiller est tenue informée de ces opérations qui se sont développées depuis son accession au pouvoir, qu'elle est de ce fait "la mère des coupables", sans s'attaquer au coeur de cette organisation criminelle, une série de meurtres de personnalités démocratiques et d'hommes d'affaires libéraux ne pourrait être élucidée". M. Perinçek qui a affirmé qu'il avait écrit au président de l'Assemblée nationale pour lui transmettre les rapports accablants du MIT sur cette organisation criminelle mise en place par Mme. Çiller et M. Agar en lui demandant d'engager des poursuites contre ces deux personnalités, pour constitution de bande armée criminelle et attentant à l'autorité de l'État, conformément à l'article 100 de la Constitution.

Le ministre de l'Intérieur, ancien chef de la police d'Istanbul, dans l'unique commentaire fait sur cette affaire a déclaré avec aplomb qu'"en fait le commissaire Kocadag conduisait le chef mafieux Çatli à Istanbul où il devait le mettre en état d'arrestation"! L'une des raisons invoquées par la presse sur ce ministre gêné et silencieux: ses propres liens avec la mafia turque. L'un des chefs de celle-ci, Huseyin Balsin, actuellement détenu au Pays-Bas pour trafic de drogue, l'a à plusieurs reprises dénoncé comme l'un de ses complices, allant jusqu'à donner une liste de propriétés qu'il avait acheté en Angleterre et ailleurs pour Agar, sa femme et ses maîtresses en échange de sa protection. De son côté D. Perinçek affirme dans le Hurriyet du 8 novembre que ce ministre Agar possède 18 appartements à Istanbul. Il déclare détenir des documents prouvant que sur ordre du couple Çiller, Agar, le mafiosi Çatli et ses hommes ont mené de nombreuses actions criminelles à l'étranger et cite notamment l'attentat contre le mouvement ouvrier en France contre une prime d'un million de dollars. La tentative d'assassinat du président azéri H. Aliev, le détournement médiatique en Norvège du paquebot Avrasiya et une série de meurtres dont il nomme les victimes. Il précise que A. Çatli a rencontré à plusieurs reprises le ministre Agar, qu'il a également dîné avec Mme. Çiller et que l'époux de celle-ci, en liaison avec ce groupe mafiosi, mettait en place une filière internationale de trafic de matières nucléaires. L'affaire devient donc une affaire Çiller-Agar, Celle-ci a demandé au ministre Agar de démissionner mais celui-ci refuse pour l'instant de soumettre à cette injonction.

Depuis, pour les Turcs, Susurluk est devenu synonyme de l'Etat. C'est pourquoi la population ne cesse de réclamer une opération "mains propres". Ni la création d'une commission d'enquête parlementaire ni la longue intervention télévisée du premier ministre Mesut Yilmaz, le 23 janvier 1997, commentant le rapport d'inspection qui venait de lui être remis, n'ont pu satisfaire l'opinion, qui y voit des tentatives visant à dissimuler l'étendue de la gangrène qui ravage le coeur même de l'Etat. D'autant que les responsables politiques et policiers désignés sont toujours en liberté et qu'ils affirment avoir agi sur des ordres provenant du sommet de l'Etat .

L'inspecteur en chef du gouvernement constate avec amertume qu'un personnage comme Yesil, dit "le Terminator", est responsable d'au moins dix-neuf assassinats, dont celui d'un député, Mehmet Sincar. Il l'accuse également de l'enlèvement, à la porte de la Cour de sûreté de l'Etat de Diyarbakir, de deux jeunes filles, Sükran Mizgin et Zeynep Baka, qu'il a violées et torturées sauvagement avant de les tuer.
Le rapport précise que le Terminator, au vu et au su de la police et de la MIT (Organisation nationale du renseignement), dont il appelait l'un des chefs "papa", a pu disposer à Ankara d'un compte bancaire où transitaient des sommes énormes provenant des rackets et du trafic de drogue". Porteur de cartes du bureau de renseignement du premier ministre, le criminel quitte le pays le 23 octobre 1996 à destination de Beyrouth, en compagnie de deux agents de la MIT portant des passeports diplomatiques - et ce en passant par le salon d'honneur, réservé au premier ministre, de l'aéroport d'Istanbul. Comment, dans ces conditions, parler de "dérive" et d'"errements"?

Un autre policier tueur en série, M. Ayhan Çarkin, interrogé le 28 août 1996 par la MIT, raconte : "On m'a imputé 91 meurtres commis dans l'Est et le Sud-Est. “Nous savons tout cela et personne n'a rien à y redire”, m'ont confié mes interrogateurs. Mais pourquoi avez-vous enlevé Omer Luftu Topal [le roi des casinos] ? Pour votre compte ? Savez-vous que vous servez une force politique ? Celle du premier ministre Tansu Ciller et de Mehmet Agar, directeur général de la sûreté."

La déclaration tonitruante de Mme Tansu Ciller, le 4 octobre 1993, est souvent citée : "Nous connaissons la liste des hommes d'affaires et des artistes rackettés par le PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan), nous leur demanderons des comptes." A partir du 14 janvier 1994, près d'une centaine d'entre eux seront enlevés, un à un, par des commandos vêtus d'uniformes et à bord de véhicules de police. Après quoi, ils seront abattus quelque part sur la route entre Ankara et Istanbul, dans le "triangle satanique" de Kocaeli, fief de la mafia d'extrême droite et plaque tournante du trafic d'héroïne vers l'Europe.
Chef de la principale unité d'exécution du bureau des opérations spéciales et impliqué dans ces assassinats, Abdullah Çatli était un proche de Mme Tansu Ciller - qui lui rendit un vibrant hommage après à sa mort dans l'accident de Susurluk. Considéré comme l'un des exécutants majeurs des basses oeuvres de la branche turque de l'organisation Gladio , Çatli avait déjà joué un rôle de premier plan dans les événements sanglants des années 1976 à 1980, lesquels avaient préparé les conditions du coup d'Etat militaire de septembre 1980. Jeune chef des milices d'extrême droite, les Loups gris, il fut accusé, entre autres crimes, de l'assassinat de sept étudiants de gauche.

Un "grand patriote"
ON reproche aussi à Abdullah Çatli d'avoir organisé l'évasion de prison et la fuite en Europe de Mehmet Ali Agça, reconnu coupable de l'assassinat du directeur du quotidien libéral Milliyet. Ce serait lui qui, à la demande du chef mafieux turc Bekir Celenk, aurait organisé l'attentat contre le pape en échange d'une somme de 3 millions de marks pour son mouvement. On le voit également en compagnie de Stephano Della Chiae, de la branche italienne de Gladio, au cours d'un périple en Amérique latine, et à Miami en septembre 1982. Réfugié en France, sous le nom de Hasan Kurtoglu, il reprend du service pour l'Etat turc, qui le charge d'une série d'attentats contre les intérêts arméniens et contre l'Asala - dont le plasticage du monument arménien d'Alfortville, le 3 mai 1984, et l'attentat contre l'activiste Ara Toronian. La MIT le rémunérant en héroïne, c'est pour trafic de stupéfiants qu'il est arrêté, le 24 octobre 1984, à Paris. Condamné à sept ans de prison, il est remis, en 1988, à la Suisse, qui voulait également le juger pour trafic d'héroïne. Malgré une nouvelle peine de sept ans de prison, il parvient à s'évader en mars 1990, grâce à de mystérieuses complicités. De retour en Turquie, il est recruté par la police pour des "missions spéciales" - à l'époque, il est officiellement toujours recherché par la justice turque pour meurtres et passible de la peine de mort .

Salué comme "un grand patriote" par Mme Ciller, Abdullah Çatli était un personnage redoutable aux procédés diaboliques. Ainsi faisait-il d'abord payer les personnes figurant sur la "liste de Ciller" : il leur promettait d'effacer leur nom, encaissait l'argent, mais ensuite les faisait néanmoins enlever et exécuter, non sans les avoir préalablement torturées. L'une de ses victimes, Behçet Canturk, versera 10 millions de dollars, auxquels le "roi des casinos", Omer Luftu Topal, ajoutera 17 millions de dollars. Cette double rançon n'empêchera pas Canturk d'être enlevé, le 28 juillet 1996, par des policiers dirigés par Çatli. Lesquels, reconnus et signalés par un témoin à la sûreté d'Istanbul, le 25 août, seront brièvement gardés à vue à Istanbul, le 27 août, avant d'être transférés dans la nuit même à Ankara sur l'ordre personnel du ministre de l'intérieur. Pour les mettre à l'abri, ce dernier les affectera à la protection rapprochée du député Bucak, pilier de l'organisation spéciale de Mme Ciller. Quant au témoin téméraire, il sera abattu dès le 28 août...

La guerre spéciale coûte cher. Dès 1993, une dotation de 70 millions de dollars est mise en place, puisée dans les fonds secrets du premier ministre. Cette somme, selon le rapport de M. Savas, est pour l'essentiel consacrée à l'achat en Israël des armes et équipements antiterroristes et à des opérations extérieures. A l'intérieur, le racket et les fonds secrets permettent notamment de rémunérer tueurs à gages et "indics". Toutefois, l'entretien de véritables armées privées comme celle de M. Bucak (20 000 hommes) et des 64 000 protecteurs de village (miliciens kurdes progouvernementaux), nécessite plus d'argent. Aussi les banques d'Etat sont-elles mobilisées pour accorder des crédits généreux à certains soutiens locaux du gouvernement. Mais l'essentiel du financement provient d'un gigantesque trafic d'héroïne.

La Turquie joue, depuis les années 50, un rôle important dans le transit vers l'Europe et l'Amérique de l'héroïne produite dans le Croissant d'or : Afghanistan-Pakistan- Iran. Ce sont des groupes mafieux, étroitement contrôlés par la MIT, qui s'en chargent. L'un de leurs responsables raconte en ces termes cette coopération avec la police : "Nos hommes passent quand ils veulent sans aucun contrôle les douanes de Yesilköy (l'aéroport d'Istanbul) avec des mallettes contenant 3 à 5 millions de marks. Parfois, ils font tamponner leur passeport, parfois ils ne le font pas. Notre chef dispose de toutes sortes de faux passeports, de tampons, etc. "
Inci Baba, un "baba" (parrain), se targuait, à la télévision et dans les colonnes du Turkish Daily News du 7 décembre 1993, d'être un proche ami du président Süleyman Demirel, qu'il aurait "protégé et aidé" pendant sa traversée du désert. Il l'aurait même accompagné pour une visite officielle à Washington...

Après la guerre du Golfe de 1991, la Turquie, privée de l'important marché irakien et dépourvue de gisements pétroliers significatifs, décide de compenser son manque à gagner par un recours plus massif à la drogue. Le trafic s'accélère brusquement à partir de l'arrivée au pouvoir des faucons à la suite de la mort suspecte du président Turgut Ozal, en avril 1993. Il faut dire qu'en 1994, à en croire le ministre de l'intérieur lui-même, la guerre du Kurdistan coûte 12,5 milliards de dollars au budget turc . Or, selon Hürriyet, le trafic d'héroïne rapporte de son côté 25 milliards de dollars en 1995 et 37,5 milliards de dollars l'année suivante .
Seuls des réseaux travaillant en étroite coopération avec les services de la police et de l'armée peuvent organiser un trafic sur une telle échelle. Des barons de la drogue, comme Huseyin Baybasin, ont déclaré à plusieurs télévisions occidentales et turques travailler sous la protection de l'Etat et à son profit . Les trafiquants voyagent avec des passeports diplomatiques. La drogue serait même transportée par des hélicoptères militaires à partir de la frontière iranienne, ont assuré des témoins déposant devant la Commission parlementaire enquêtant sur l'accident de Susurluk. Le président de cette dernière, le député Mehmet Erkatmis, a d'ailleurs protesté contre la censure de ces témoignages accablants dans le rapport officiel de la commission...

Dans un document explosif que le directeur de l'hebdomadaire Aydinlik a rendu public au cours d'une conférence de presse tenue le 21 septembre 1996 à Istanbul, la MIT elle-même accuse sa rivale, la direction générale de la sûreté, de "fournir des cartes de police et des passeports diplomatiques à des membres d'un groupe qui, sous couvert d'activités antiterroristes, se rendent en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Hongrie et en Azerbaïdjan et s'y livrent au trafic de drogue". Elle donne une liste nominative de certains de ces trafiquants protégés de la sûreté . Celle-ci, par la voix de l'un de ses chefs, M. Hanefi Avci, lui retournera le compliment et livrera, à son tour, une liste de noms de trafiquants au service de la MIT. La guerre des polices pour le contrôle de ce trafic juteux aura d'ailleurs coûté la vie à une quinzaine d'agents de la MIT, selon le rapport officiel de M. Kutlu Savas.
L'Europe occidentale est la principale destination de ce vaste trafic. Pourtant, la plupart de ses gouvernements préfèrent garder un silence embarrassé sur les agissements d'Ankara, tout comme ils s'abstiennent de critiquer ouvertement la destruction de 3 428 villages kurdes et le déplacement de plus de 3 millions de Kurdes par leurs alliés turcs . Le 22 janvier 1997, toutefois, le juge allemand Ralf Schwalbe mettait publiquement en cause le gouvernement turc en général et Mme Tansu Ciller en particulier. A son tour, le 26 janvier, dans une déclaration au Sunday Times, M. Tom Sackville, vice-ministre britannique de l'intérieur, affirme que 80 % de l'héroïne saisie en Grande-Bretagne provient de la Turquie et que son gouvernement est "inquiet des rapports troublants affirmant que des membres de la police et même des membres du gouvernement turc sont impliqués dans le trafic de drogue". Tant et si bien que, le 17 juin 1997, M. Fernando Carpentieri, directeur de la "Financial Task Force" de l'OCDE, lance une mise en demeure solennelle " La Turquie est le seul membre de l'OCDE à ne pas appliquer les mesures décidées par celle-ci pour empêcher le blanchiment de l'argent sale

(...). Cette situation ne peut durer longtemps encore. Nous accordons aux autorités turques jusqu'au mois de septembre pour promulguer la législation nécessaire, sinon ce pays pourrait faire face à la réaction potentiellement destructrice de la communauté bancaire mondiale."
Même Washington, fidèle allié d'Ankara, commence à rompre le silence. Le très officiel International Narcotics Control Strategy Report (INCSR) du département d'Etat américain, rendu public fin février 1998, relève que "environ 75 % de l'héroïne saisie en Europe est fabriquée ou provient de Turquie", que "4 à 6 tonnes d'héroïne y transitent chaque mois à destination de l'Europe de l'Ouest", et que "de nombreux laboratoires de purification de l'opium utilisés pour transformer la base morphine en héroïne sont installés sur le sol turc". Le rapport souligne que la Turquie est l'un des pays le plus touchés par le blanchiment de l'argent pratiqué notamment par "le commerce de valise" avec les pays ex-soviétiques, dans les casinos ou dans les industries de construction et du tourisme

OZGUR a dit…

OZGUR POLITAKA(politique libre) est un journal quotidien turco/kurde en vente libre.

N'essayez surtout pas de l'acheter, gare à vous!! Vous devenez un terroriste en achetant ce journal légal!!
Incroyable, non??

Et bien c'est la vérité, je vais prendre les journaux chez mon buraliste, et là le buraliste me dit:
Dites moi, ce journal c'est quoi?? il y a une personne qui m'a dit de ne plus le vendre car c'est un journal de terroriste!!

Je lui répond, en vérité c'est le journal HURRIYET qu'il ne faut plus vendre car vous voyez le slogan: TURQUIE AUX TURQUES!,
alors qu'OZGUR POLITIKA, est un journal avant tout kurde, et qui fait ressortir des informations qu'aucun autre journal ressort.

Encore pire comme histoire vraie:
Un journal un client vient au bar demande un whisky et s'assoie dans son coin paisible, il se lève, va en direction du comptoir et saisit un journal qu'un autre client à laissé retourne à sa place avec le journal, il regarde le titre et là il se lève brusquement sort du bar sans avoir bu son whisky ni l'avoir payé d'ailleurs et dit à la serveuse tiens ce journal vous pouvez vous torcher le ... avec.

Un peu plus tard un autre client vient me voir et m'en parle.
C'est quoi ce journal, l'argent qu'on dépense ici va à une organisation terroriste ou quoi??

Je lui répond tout simplement que ce journal est légal, que dans ce cas tous les buralistes sont des terroristes, que le gouvernement français est terroriste...
Vous savez c'est très dur de garder son calme mais après tout je suis commerçant, et ce premier client ne met plus les pieds dans le bar et il fait la propagande que de ce qu'il à vu.

Voyez vous, aujourd'hui le gouvernement français pense et fait exactement ce qu'a fait le client au bar.
Après tout c'est logique tout compte fait:

Interdiction de fumer dans les lieux publics(hotels bars restaurant...)
Mais on continu de vendre des cigarettes.
interdiction de penser, lire...
Mais on continu de vendre et de faire penser...
Parce que penser, s'informer relève de l'impunité du gouvernement français??? qui l'aurait cru, a part HITLER MUSSOLINI...

Arrêtons de penser, laissons-nous guider, mener par les bureaucrates, politiques, après tout c'est vrai ce sont eux qui menent la barque, et attention vous n'avez même pas le droit à un gilet de sauvetage!! alors énième question:
OU EST CE P..... DE MALAISE??

OZGUR a dit…

UN RAPPEL POUR ESSAUER DE MEIUX COMPRENDRE LA DEFENITION DE TERRORISTE(très vague), mais avant tout un avant propos:(bien entendu ce sont des textes que j'ai repris mot pour mot dans différents site internet et livres:

L'impact des listes de terroristes sur l'engagement humanitaire des groupes armés non étatiques : quelles conséquences pour la communauté de la maîtrise des armements ?
Par Nicolas Florquin et Elisabeth Decrey Warner


Les procédures d'établissement de listes de terroristes internationales ont été vivement dénoncées sur les plans juridique et des droits de l'homme.

Inscrire des groupes armés non étatiques sur des listes de terroristes peut aller à l'encontre du but recherché et nuire aux efforts de règlement d'un conflit.
Alors que la communauté internationale s'emploie à réduire les souffrances qu'engendrent les armes à sous-munitions et les armes légères, elle doit accorder la plus grande prudence dans sa façon de qualifier les groupes armés non étatiques. Cet article démontre que l'intérêt des listes de terroristes n'est pas établi. Ces listes telles qu'elles existent aujourd'hui entravent le règlement des conflits et les initiatives d'acteurs humanitaires voulant intervenir comme médiateurs dans un conflit ou fournir une aide humanitaire aux populations vivant dans des zones contrôlées par des groupes armés non étatiques. Ces préoccupations viennent s'ajouter aux interrogations que suscite, s'agissant des droits fondamentaux, l'opacité des procédures concernant l'ajout ou la suppression d'un groupe armé sur les listes internationales. Ces procédures, ainsi que leurs conséquences et les obligations qu'elles entraînent, doivent être précisées le plus rapidement possible et respecter, à tout le moins, les règles de droit.
La communauté de la maîtrise des armements a récemment accepté l'idée de l'Appel de Genève et de ses partenaires d'engager les groupes armés non étatiques sur l'interdiction des mines antipersonnel ; cet exemple illustre bien la valeur ajoutée, pour la maîtrise des armements, d'une approche visant à inclure d'autres acteurs. Elle pourrait, en théorie, être reprise pour certains types d'armes qui sont, de par leur conception, contraires au DIH, comme les armes à sous-munitions. Les armes légères n'entrent pas dans cette catégorie, mais cet article a évoqué plusieurs façons d'encourager la participation des groupes armés non étatiques pour éviter une utilisation abusive des armes légères. Il faudrait notamment améliorer leur connaissance du DIH et des instruments relatifs aux droits de l'homme, chercher à promouvoir une gestion sûre des stocks et favoriser les recherches, autant d'activités qui souffriront de la confusion liée aux listes et à la qualification de terroristes



Le terrorisme désigne les actions violentes (attentats, assassinats, enlèvements, sabotages...) menées contre la population, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper l'opinion publique concernée.

Si un accord existe sur le concept, la délimitation du phénomène terroriste reste complexe. La conceptualisation de la Terreur fut l'œuvre de la Révolution française mais a aussi été revendiquée par Lénine en Russie [1] Ses différentes définitions mobilisent de nombreux enjeux voire les intérêts de ceux qui entreprennent des actions qualifiées de terroristes.

Il est généralement admis que le terrorisme est une arme des faibles contre les forts (guerre asymétrique). Par ailleurs, comme le souligne Noam Chomsky, les États et institutions ont aussi recours à cette méthode (terrorisme d'État).

Si l'on suit Gérard Chaliand, les actions de terrorisme se confondent parfois avec la guerre, la guérilla ou le banditisme. Les tentatives pour élaborer une typologie du recours au terrorisme butent sur l'hétérogénéité des terroristes. Des classifications (action individuelle ou organisée, type de doctrine, moralité du choix des cibles...) existent mais ne suffisent pas à rendre compte du phénomène.

Le terrorisme a montré parfois qu'il pouvait parvenir à ses fins, que ce soit dans le cadre de luttes anti-coloniales (indépendance de l'Irlande) ou d'autres (médiatisation de la cause de la Palestine après des années d'attentats, négociations en Corse après l'assassinat du préfet Érignac, nombreuses libérations anticipées de prisonniers, versements des rançons demandées etc.).


LE TERRORISME D'ETAT

On parle de terrorisme d'État dans le cas où des actions terroristes ont été mises en œuvre, commanditées, manipulées ou complaisamment ignorées par un État (i.e. pas de mesure pour le stopper). Les méthodes employées sont strictement les méthodes du terrorisme (enlèvement, séquestration et assassinat) mais sous couvert de la raison d'État, les agents de l'État impliqués bénéficient de la part de ses autorités de l'assentiment nécessaire à outrepasser le droit et du support logistique et/ou financier nécessaire à leurs actions. Cette absence de cadre légal représente donc une entorse aux fondements de la démocratie, quels que soient les objectifs recherchés.

Un exemple de terrorisme d'État est la « guerre sale » conduite par des services de l'État Espagnol à l'encontre du groupe armé nationaliste basque ETA. Les Groupes antiterroristes de libération (GAL) furent impliqués dans l'élimination physique de 37 personnes considérées comme appartenant ou soutenant l'ETA. L'affaire impliqua le gouvernement socialiste de Felipe González dont le ministre de l'intérieur José Barrionuevo et d'autres responsables furent finalement jugés et reconnus coupables dans le cadre de l'affaire "Marey" (du nom d'un citoyen franco-espagnol séquestré par erreur par le GAL). En dépit de cette décision initiale, ces commanditaires d'actions terroristes bénéficièrent d'une relative clémence de l'appareil judiciaire, comparativement aux membres de l'ETA qui arrivent en fin de peine initiale et dont la justice espagnole cherche actuellement à prolonger les condamnations.

L'expression « terrorisme d'État » est parfois utilisée pour décrire des agressions ouvertement commises par un État contre un groupe particulier. La terreur à la source du « terrorisme d'État » (des faits) peut aussi relever du « crime contre l'humanité » (un jugement).

Le terrorisme d'État est pratiqué par des services secrets à des fins politiques. Dans les années 1930, les services secrets soviétiques et italiens ont ainsi éliminé plusieurs de leurs opposants réfugiés en France. Pendant la guerre d'Algérie, les services français ont mené plusieurs centaines d'"actions homicides" contre des responsables du FLN et de l'OAS et contre leurs fournisseurs d'armes: Constantin Melnik parle d'une centaine de tués par an pour la période de la Ve République. Après les indépendances, des dictatures comme celle de Saddam Hussein ont aussi pratiqué la liquidation de leurs opposants à l'étranger. Les démocraties modernes peuvent être accusées de terrorisme pour des actes comme le dynamitage du bateau de l'organisation Greenpeace nommé Rainbow Warrior en Nouvelle-Zélande par les services secrets Français en 1984, ou le financement des Contras au Nicaragua par la CIA dès 1981.

Les actes de violences conduits par des agents de l'État, par exemple un meurtre commis par un policier ou un militaire, lorsqu'ils ne sont pas commandités par l'État ne relèvent pas du terrorisme d'État proprement dit.

OZGUR a dit…

quelques personnalités connu en Turquie et dans le monde:

YILMAZ GUNEY: (1er avril 1937 près d'Adana, Turquie - 9 septembre 1984 à Paris, France) était un réalisateur, scénariste, metteur en scène, acteur et écrivain turc d'origine kurde. Il fut surtout célèbre pour ses nombreux films soulignant les moeurs et les conditions de vie du monde paysan kurde et du petit peuple des quartiers populaires restreints à des métiers précaires, pénibles et laborieux, puis forcés de se plier à l'oppression politique et au capitalisme affluant qui les annihilent inéluctablement. Au rang de renommée mondiale et ayant encore un grand nombre de projets cinématographiques, Yilmaz Güney mourut d'un cancer de l'estomac, à l'âge de 47 ans. Il a été enterré dans le cimetière du Père-Lachaise à Paris.:(1961) il est emprisonné pendant 18 mois pour avoir publié un roman « communiste »;
(1974) il est emprisonné pour avoir abrité des étudiants anarchistes ; il est libéré la même année lors d’une amnistie générale, puis retourne en prison pour avoir tiré sur un juge ;
(1981) il s’évade de prison et arrive en Suisse.Son film Yol (« la permission », littéralement « la route ») obtint la Palme d'or ex-æquo au festival de Cannes en 1982.

Orhan Pamuk (prononcez [Olanepamouke) est un écrivain turc, né le 7 juin 1952 à Istanbul. Ses romans ont un énorme succès dans son pays et sont traduits en plus de 20 langues. Il a remporté trois grands prix littéraires en Turquie, le prix France-Culture en 1995, le prix du meilleur livre étranger du New York Times en 2004, le prix des libraires allemands le 22 juin 2005 et le prix Médicis étranger pour Neige le 7 novembre 2005.

Au début 2005, Orhan Pamuk a fait l’objet de menaces sérieuses contre sa vie pour avoir admis dans une interview à un journal suisse, qu'entre 1915 et 1917, « un million d'Arméniens et 30 000 Kurdes ont été tués sur ces terres, mais personne d'autre que moi n'ose le dire ». Ces déclarations avaient provoqué de vives réactions dans l'opinion publique turque et avaient été jugées contraires à l'intérêt national. Le sous-préfet de Sütçüler, région d’Isparta, avait ordonné la destruction de tous les livres de l'écrivain — rien ne semble avoir été détruit... faute d’ouvrages présents dans les librairies et les bibliothèques de la région ; une chaîne de télévision locale lança même un appel pour retrouver une jeune étudiante qui avait déclaré avoir en sa possession un livre d’Orhan Pamuk. En octobre 2005, il a été mis en examen pour insulte délibérée à l'identité turque par une cour d'Istanbul. Il a maintenu cependant ses propos : « Mon but était de commencer une petite discussion sur ce tabou, parce qu'il est un obstacle pour notre entrée dans l'UE », a-t-il déclaré, en faisant allusion aux massacres d'Arméniens.

L'écrivain turc aurait dû comparaître en justice le 16 décembre 2005 (à l'occasion de l'audience, lors de l'audience préliminaire il a été frappé avec un dossier ainsi que victime d'œufs lancés sur sa voiture) pour « insulte délibérée à l'identité turque » en raison de propos tenus sur le génocide arménien. Il risquait quatre ans de prison[2]. Lors d'une conférence de presse, qui a montré qu'il bénéficiait du franc soutien du monde des lettres, Orhan Pamuk a plaidé pour la liberté d'opinion et pour le respect des droits de l'homme en Turquie. Il a également « souhaité de tout cœur que la Turquie fasse partie de l'Union européenne ». Ce procès reporté au 7 février 2006 est symbolique d'une liberté d'expression sévèrement encadrée. Le commissaire européen à l'élargissement, Olli Rehn, a averti que « ce n'est pas Orhan Pamuk qui est jugé mais la Turquie ».

Les accusations furent finalement rétractées le 22 janvier 2006.

Début février 2007, l'auteur aurait quitté la Turquie pour s'installer aux États-Unis après avoir renoncé à une importante tournée en Allemagne. Suite à l'assassinat de Hrant Dink, il a en effet reçu de nombreuses nouvelles menaces de la part des milieux nationalistes turcs(ces nationalistes ne sont pas des terrosites).

Pour aujourd'hui je finis avec HRANT DINK:

Hrant Dink a été le fondateur, le directeur de publication et le chroniqueur en chef de l'hebdomadaire Agos, un journal édité à Istanbul en arménien et en turc. Il a également écrit pour les journaux nationaux Zaman et Birgün.

Né à Malatya le 15 septembre 1954 d'une famille modeste, Dink est arrivé à Istanbul à l'âge de 7 ans où il a passé son enfance dans des orphelinats. Toute sa scolarité a eu lieu dans les écoles arméniennes et il a été diplômé du lycée Surp Haç à Üsküdar. Il est diplômé en zoologie de l'université d'Istanbul et il a continué à étudier dans la même université la philosophie. Il a épousé Rakel Dink en 1977, qui a grandi également en orphelinat, avec laquelle il a eu deux filles (Delal et Séra) et un fils (Arat).

Il fonda Agos en 1996, et devint peu à peu le leader d'opinion de la communauté arménienne de Turquie.

En octobre 2005, Dink, défendu par l'avocate et écrivaine Fethiye Çetin, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour un article affirmant que les Arméniens devaient se libérer de l'« obsession turque » par une périphrase évoquant « le sang s'écoulant de la noble veine reliant les Arméniens à l'Arménie se substituera à celui empoisonné par l'“élément turc” ». Il défendait, dans une série de huit articles publiés dans Agos, la thèse que l'identité arménienne devait se reconstruire autour de la question de survie du jeune État arménien et non uniquement sur l'exigence de la reconnaissance du génocide par la Turquie. Une partie de la presse avait alors interprété cette phrase sortie de son contexte comme une déclaration raciste ce qui l'avait profondément choqué, lui qui défendait avec acharnement le « vivre ensemble ».

Le tribunal, contre l'avis d'une commission d'experts, avait estimé que ces propos allaient à l'encontre de l'article 301 du Code pénal turc révisé qui sanctionne le « dénigrement de l'identité nationale turque » et rend ainsi possibles les poursuites d'auteurs ou d'universitaires pour insulte à l'identité turque. Dink avait alors dit à l'agence Reuters : « Il se peut que j'en paie le prix mais la démocratie turque y gagnera, je l'espère. »[2] Ce verdict a été vivement critiqué par l'Union européenne, à laquelle la Turquie aspire à adhérer.

Ses propos concernant le génocide arménien commis sous l'Empire ottoman lui valurent l'hostilité du gouvernement turc, mais également et surtout des menaces de mort de la part des milieux nationalistes, dont son assassin Ogün Samast serait issu. Les autorités turques refusent de reconnaître le caractère génocidaire des massacres d'Arméniens commis en 1915-1917 et pratiquent une politique de négation du génocide arménien. Mais le coup d'envoi des attaques contre lui fut donné suite à la publication dans Agos d'un reportage démontrant que Sabiha Gökçen, fille adoptive d'Atatürk et héroïne républicaine, était d'origine arménienne.

Hrant Dink a toujours souligné sa citoyenneté turque et sa "chance" de vivre en Turquie qui lui donnait la possibilité de comprendre à la fois les sensibilités des turcs et des arméniens, une compréhension nécessaire pour la réconciliation de ces deux peuples qui ont partagé mille ans d'histoire commune. Il affirma le besoin de démocratisation de la Turquie, soulignant que le règlement du problème arménien n'est qu'un volet de la démocratisation générale du pays. Dans la même perspective, il défendit fermement l'adhésion de la Turquie au sein de l'Union européenne, comme une garantie de la démocratisation. Tout au long de sa vie, il s'est focalisé sur les questions des droits des minorités, des droits civiques et des problèmes concernant la communauté arménienne de Turquie. Il était un activiste des mouvements de gauche et pacifistes.

Le 11 octobre 2007, son fils, Arat Dink, et Serkis Seropyan, respectivement directeur de la rédaction et responsable de l'hebdomadaire Agos, sont reconnus coupables d'avoir « insulté l'identité turque » et, à ce titre, condamnés à un an de prison avec sursis par un tribunal turc, en vertu de l'article 301 du Code pénal turc, pour avoir reproduit, au cours de l'été 2007, dans les colonnes d’Agos, une partie des propos de Hrant Dink qui avaient valu à celui-ci les poursuites judiciaires qui ne s'étaient interrompues qu'avec son assassinat.

En France, une « rue Hrant Dink » est inaugurée le 19 janvier 2008 à Lyon. Le journaliste avait déjà une école qui porte son nom à Arnouville-lès-Gonesse. Merci la France de porter tant d'attention et de lui rendre un tel Hommage.

mahone a dit…

ozgur, jai lu 1 peu tes commentaire

Peut-on savoir qu'est ce que t'a contre la turquie pour écrire tout ça?
J'ai déjà été en turquie ils sont très accueillent les turc.
Ok ils aiment leurs pays, y'a des drapeau partout, ils sont nationaliste et tout ca tout le monde le sais, ils sont nationaliste..OK
Mais qu'el est le problème.
Les turcs aiment leurs pays, ils sont nationaliste, et au moin ils le disent, comme tu l'a entendu, ils le montrent comme tu le voi avec des autocollant de galatasaray sur leurs voitures et tout. Mais ça tout le monde le sais et ç'a n'a jamais posé de problème à quelqu'un.

Si tu regarde la situation en france :
Des gens qui te serrent la main tout les jours sont carré&ment RACISTE meme si t'es pas forcément au courant.
Quand tu est étrangé ou français issu de l'imigration et que tu as des diplomes, tu te fai envoyer chier à chq fois, on te met des barrière...les gens sont raciste. et ca moi ca me pose un vrai probleme.

Alors C'est quoi le pire OZGUR?
Des turcs qui aiment leurs pays et qui le montrent(et qui n'on pas peur de le montrer, ou des français qui sont raciste et qui ne le montre pas(et qui ont peur de le montrer???

Tes histoires c un peu bidon car c pareil dans tout les pays et mem en europe, en italie o portugual...en espagne partout!!!

Je ne sais pa ce que t'on fai les turcs pour que tu soi comme ca mais en tout cas moi ils m'on super bien accuilli quand j'ai été et j'en ai vraiment que des bon souvenir, Ok ils st nationaliste mais ils sont ossi honétes généreux et pas raciste...

mahone a dit…

c facile de faire des copier coller de chez pas quel source...
Si tu tiens ten à parler de la Turquie tu devrais préciser que tout les jours ils y a des attentats dans ce pays et que des enfants et des centaines de personnes innocentes meurent chaque année dans ce pays.

à cause de qui??
une organisation TERRORISTE arméesreconnu part les etats unis et l'europe : le PKK...et aussi
des partis d'extreme gauche en collaboration avec cette organisation terroriste qui tue des enfants et des innocent et qui essaient brulent des voitures et cherchent le chaos!!!

si c ça faire de la politique,...autant etre nationaliste!!!

OZGUR a dit…

Mahone, en aucun cas je parle des HABITANTS de la Turquie que bien entendu j'aime aussi.
Bien sûr qu'ils sont accueuillant, chaleureux, et c'est ainsi que les pays étrangers connaissent la Turquie, à travers ce dont je viens de préciser.
De plus la Turquie à beaucoups de richesse culturelle mais qui n'est pas mis en avant dans tout le pays malheureusement, je pense notamment au sud-est de la Turquie.
Mais bon à quoi bon user de cette atout si ce n'est de ne pas faire oublier certaines histoire qui restent fondamentales et qui tient à coeur l'ETAT(j'ai bien dis l'état et non les habitants, notamment avec ce lobying ATATURK qui reste le maître absolu des militaires et dont aujourd'hui on commence à voir le vrai visage de cet ETAT, avec ce fameux dossier"ERGENEKON".
Je ne suis pas raciste Mahone, tout simplement réaliste.
Des nationalistes certes il y en a dans tout les pays, c'est la politique qui veut ça.
En France il y à beaucoups de racistes, tu me dis, juste une question: QU'EST-CE QUE LE RACISME, ou du moins en France de qu'elle racisme tu me parles.
Des nationalistes il y en a plein, mais compme tu le dis ils ne le font pas voir devant toi!!
Est -ce que cela t'empêches de dormir, de travailler, de sombrer dans la délinquance...??
En France, on ne t'apprends pas les valeurs républicaines à l'école, du moins la marseillaise...
Par contre on t'apprends le civisme, et une fois que tu mets la théorie du civisme en pratique, il y a un sacré changement dés lors où c'est toi qui leur apprend les choses.
En général, Mahone, plus tu seras plus instruit, cultivé et plus tu apprendras aux personnes que prétends être raciste, leur propre origine, leur histoire...
Et( tu verras que tu sauras plus de choses qu'eux ne le savent.
Et c'est ça qui fera ta force. Le dialogue...

Tous jours des attentats!!!
Non il y a effectivement des actes qui sont revendiqué ou pas, par tel organisation,je suis du même avis de toi.
En même temps et là on peut le dire, il y a tous les jours des personnes qui sont torturées, tuées, violées, soit disant certaines personnes suicidées...
Je t'invite pour finir à prendre connaissance du dossier ERGENEKON.
PS:
Du coups étant donné que pour toi c'est mieux que ce soit affiché, écrit...au niveau du nationalisme en Turquie: Que dois-je faire moi qui suis d'origine arabe???